La deuxième ville de Côte d’Ivoire, Bouaké, cultive son indépendance à l’égard du pouvoir. Les grands partis se la disputent, avec un succès tout relatif.
Depuis longtemps, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, Bouaké, cultive son indépendance à l’égard du pouvoir. Les grands partis se la disputent, mais avec un succès tout relatif.
Même s’il est vivement critiqué dans la seconde ville de Côte-d’Ivoire, ancien fief de la rébellion, l’ex chef rebel, Guillaume Soro y conserve toujours des soutiens politiques actifs. La forteresse Soro n’a pas perdu son bastion.
Les mutineries répétées à Bouaké en Côte d’Ivoire depuis fin 2014 sont une question militaire autant que politique. L’État tente de reprendre la main sur les garnisons instables.
Man et Bouaké ont été le théâtre, ce lundi 2 octobre, de nouveaux « mouvements d’humeur » d’anciens rebelles démobilisés. Les revendications restent les mêmes : obtenir du gouvernement une « prime de guerre ».
La découverte à Bouaké, dans la nuit du 14 au 15 mai, d’une cache d’armes au domicile de Souleymane Kamaraté Koné, alias Soul to Soul, directeur du protocole de Guillaume Soro, ne résulte pas d’une dénonciation, comme cela avait été dit, mais d’un appel de Soul to Soul lui-même, que les autorités ont intercepté, durant la mutinerie, grâce à une écoute téléphonique.