Enfants kidnappés, albinos massacrés, cadavres mutilés… Pour s’attirer fortune et pouvoir, certains monnaient cher cérémonies macabres ou trafics d’organes. Enquête sur un scandale qui, étrangement, refait surface avant chaque élection.
Enfants kidnappés, albinos massacrés, cadavres mutilés… Pour s’attirer fortune et pouvoir, certains monnaient cher cérémonies macabres ou trafics d’organes. Enquête sur un scandale qui, étrangement, refait surface avant chaque élection.
Au Gabon et au Cameroun, les autorités avaient promis la fin de l’impunité après une série d’assassinats liés à des crimes rituels en 2013. Las, un an plus tard, la justice reste incapable de juger les commanditaires.
Au Congo, les crimes rituels sont connus sous le nom de kata-kata (« trancher », en lingala). Le phénomène est répandu, mais la justice peine à traduire les coupables en justice.
Tobie Nathan, auteur, entre autre, de « L’Étranger ou le pari de l’autre », paru aux éditions Autrement, revient sur le phénomène des enfants sorciers apparu il y a moins d’une trentaine d’années. Faisant partie intégrante des sociétés africaines, la sorcellerie, qui vise aussi bien les albinos que les jumeaux, les enfants ou les handicapés, reste un élément indissociable du pouvoir. Interview.
Une émeute a éclaté lundi devant la « maison de l’horreur » découverte à Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. La population souhaitait enterrer dignement les cadavres qui y ont été retrouvés dans ce qui s’apparente, selon elle, à une affaire d’enlèvement de personnes à des fins de magie noire.