En refusant de se représenter à la tête du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi a signé l’action politique la plus marquante de ce début 2012 en Algérie.
Ces derniers mois, l’appareil diplomatique algérien a été mobilisé pour expliquer aux partenaires occidentaux comment le pays veut et peut changer sans révolution.
L’organisation, le contrôle et, donc, la crédibilité du processus électoral relèvent désormais du seul pouvoir judiciaire. L’opinion est à moitié rassurée.
Face aux nationalistes et aux conservateurs, dont les islamistes, le pôle des républicains doit s’organiser pour les législatives du 10 mai en Algérie. Pour le moment, ni accord ni projet commun ne semblent se concrétiser.
Pour le secrétaire général du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounes, les modernistes doivent travailler ensemble. Il appelle même à la formation d’une alliance démocratique au Maghreb.
Si elle est restée en marge du Printemps arabe, l’Algérie a mis en marche en avril 2011 un sérieux train de réformes. Les élections législatives du 10 mai apparaissent comme une étape majeure dans ce processus. D’autant que la future Assemblée nationale devra débattre de la révision constitutionnelle.