Ils doivent l’essentiel de leur jeune carrière politique à leur patronyme. Leur ambition, réelle ou supposée, nourrit fantasmes et critiques. Mais pour les fils de présidents africains, le plus dur reste de se faire un prénom.
Discrets ou flambeurs, élus ou nommés à de hautes fonctions, ambitieux ou modestes, ces trentenaires et quadragénaires sont tous des hommes d’influence.
Discrets ou flambeurs, élus ou nommés à de hautes fonctions, ambitieux ou modestes, ces trentenaires et quadragénaires sont tous des hommes d’influence.
Les tracas judiciaires en France de Teodoro Nguema Obiang Mangue, 2e vice-président de Guinée Équatoriale, ne semblent pas effrayer pas les plus importants partenaires économiques de son pays.
Polyglotte, sérieux, diplômé d’une école de commerce réputée, Alpha Mohamed Condé est rentré en Guinée avec son père, avant la présidentielle de 2010. Depuis, il ne l’a plus quitté.
Nommé en mai 2012 directeur adjoint du cabinet civil à la présidence tchadienne, Zakaria Idriss Déby Itno a récemment pris de l’envergure. Il ne lui manque que le bagage militaire pour pouvoir prétendre succéder à son père.
Le fils du président congolais occupe des fonctions éminentes dans le secteur pétrolier et mène une carrière politique tambour battant. Veut-il succéder à son père ?
Pas toujours prises au sérieux, contrairement à leurs frères, les filles de chefs d’État africains doivent souvent se battre pour s’imposer. Même au sein du clan présidentiel.
Régulièrement présenté comme un successeur possible de son président de père, Franck Biya cultive la discrétion. Mais il est loin d’être inactif dans le monde des affaires.