Unique candidat à sa succession, le patron de l’institution panafricaine est toutefois fragilisé depuis quelques mois par des accusations en interne. État des lieux des grands chantiers qu’il a engagés depuis 2015.
Washington, qui réclamait une nouvelle enquête sur les allégations contre le président de la BAD, s’est félicité de la sélection du « panel indépendant », malgré les limites de son mandat.
Le Gambien Hassan B. Jallow et le Sud-Africain Leonard F. McCarthy vont mener, aux côtés de l’ex-présidente irlandaise Mary Robinson, la « revue indépendante » annoncée par la BAD début juin.
Ces anciens dirigeants, dont trois candidats à l’élection de 2015, demandent un réexamen des accusations de mauvaise gouvernance contre le président de la BAD. Et appellent à un « consensus » pour sortir de la crise.
L’une des vice-présidentes de l’institution, l’Américano-Suisse Jennifer Blanke, quitte son poste en pleine tempête, alors que le patron de la BAD fait face à des accusations de mauvaise gouvernance.
Une « revue indépendante » passera au crible le rapport interne qui avait blanchi le président de la BAD, Akinwumi Adesina, des accusations portées à son encontre par un groupe de lanceurs d’alertes.
En raison de la crise sanitaire, le Nigérian Akinwumi Adesina ne saura qu’à la fin du mois d’août s’il est réélu à la tête de la BAD. S’il demeure le seul candidat en lice, il fait toujours face à de graves accusations.
Les États-Unis ont formulé des « réserves » sur le processus ayant conduit le comité d’éthique de la Banque africaine de développement à blanchir son patron, Akinwumi Adesina.
En proie à de graves accusations portées par un groupe de salariés, le président de l’institution panafricaine se défend de toute irrégularité et répond pied à pied à ses détracteurs.