Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
Les caisses de l’État français sont vides, la croissance est anémique. Pas simple dans ces conditions pour François Hollande de relancer la machine et de maintenir les ambitions internationales du pays, notamment en Afrique.
Le nouveau président français François Hollande connaît très mal le continent. Va-t-il y mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.