Un climat politique tendu, des cours du pétrole en berne, des grèves à répétition : il n’en fallait pas plus pour que certains prédisent une explosion sociale. Mais les nuages se dissipent, et le gouvernement maintient son cap.
Les principaux ténors de l’opposition gabonaise font aujourd’hui front commun. S’accorderont-ils demain pour désigner un candidat unique à la présidentielle ?
Nouveau mode de gestion, réduction des dépenses dans certains secteurs, diversification des modalités de financement des chantiers… Le Premier ministre explique les choix de l’exécutif. Et sait qu’il doit accélérer la cadence.
Il a lancé des grèves dans le Haut-Ogooué, fief électoral de la famille Bongo Ondimba, et fait tomber deux ministres. À la tête des syndicats de l’éducation, Marcel Libama est un infatigable rhéteur.
Ces quatre femmes se sont imposées dans le marigot politique, économique ou judiciaire. Leur secret pour venir à bout des préjugés sexistes ? Compétence et opiniâtreté.
Malgré la chute des cours du brut, l’État continue d’investir, quitte à s’endetter. Ses bons indicateurs le lui permettent. Il ne faudrait toutefois pas que la situation s’éternise.
Régis Immongault, ministre de l’Économie, de la Promotion des investissements et de la Prospective du Gabon, revient pour « Jeune Afrique » sur la conjoncture économique du pays d’Afrique centrale et sur ses besoins en matière d’infrastructures.
Grâce à de nouveaux équipements et à des procédures simplifiées, le port d’Owendo, au Gabon, peut enfin booster ses activités. Problème : les coûts de la manutention et du transit restent trop élevés.