Entre les barons du parti présidentiel et les fortes personnalités des nombreuses formations qui la composent, l’alliance qui a porté Alpha Condé au pouvoir en Guinée peine à identifier son chef de file.
Les premières élections démocratiques laissaient espérer une ouverture et un changement de ton. Pourtant, l’audiovisuel public ne semble pas pressé de prendre son indépendance.
Très bien huilée, la stratégie adoptée par les modérés de l’Alliance pour la démocratie et le progrès et par les radicaux du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition permet à Lansana Kouyaté, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré de peser dans le débat.
Le géant brésilien Vale s’apprête à mettre en production le gisement de Zogota. Ses relations avec l’Etat restent cependant tendues concernant son principal projet en Guinée forestière.
Pour l’administrateur général chargé des grands projets, rien ne sert de lancer des chantiers s’ils ne répondent pas aux besoins et si les moyens de les mener à terme ne sont pas réunis.
Battu au second tour de la présidentielle guinéenne, Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, est l’un des opposants les plus intransigeants. En particulier pour ce qui a trait à l’organisation des législatives.
Inconnu du grand public jusqu’à sa nomination en décembre 2010, le premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana préfère rester discret. Il a cependant réussi à s’imposer dans le système Condé.
Malgré le manque de moyens, les coprésidents de la Commission de réconciliation commencent à écouter les victimes des évènements qui ont ensanglanté la Guinée.