Après des années de suprématie chinoise, les français Bouygues, Eiffage et Vinci repartent à l’assaut du continent. Leurs atouts ? Qualité, respect des délais et recours à la sous-traitance locale.
Pour ce gestionnaire de fonds, les partenariats public-privé permettent de prolonger la durée de vie des équipements à vocation sociale tout en garantissant leur rentabilité.
Les vaches sud-africaines n’ont pas le temps de le voir passer. Conçu et exploité par la Régie française, le Gautrain relie Pretoria et le centre de Jo’burg en quarante minutes.
Concurrencé sur son propre terrain, le champion sud-africain du ciment lorgne les marchés neufs du continent, en pleine frénésie de construction. Dans sa ligne de mire, le Rwanda, la RD Congo et l’Algérie.
Pour faire face à leurs concurrents locaux, mais aussi chinois, turques et européens en Afrique du Nord, les groupes français de construction ont choisi le haut de gamme et les projets nécessitant des compétences techniques spécifiques. Une stratégie gagnante.
D’ici à 2025, 600 trains électriques livrés par l’équipementier français desserviront les faubourgs des grandes villes d’Afrique du Sud. Objectif : donner un coup de jeune à un réseau poussif.
Présent en Chine depuis une vingtaine d’années et leader en Afrique, le troisième armateur mondial est bien placé pour observer l’essor des échanges entre l’Empire du Milieu et le continent. L’analyse de Rodolphe Saadé, directeur général délégué de CMA CGM.