Quand deux réalisateurs gabonais se rencontrent dans un maquis, ils se racontent des histoires de cinéma… et celle du pays. Passage à table, avec Philippe Mory et Henri-Joseph Koumba Bididi.
L’un a débarqué à Libreville il y a plus d’un demi-siècle, l’autre au coeur de la Lopé il y a près de vingt-cinq ans. Des origines et des parcours différents, mais un même attachement viscéral au pays dont ils sont devenus, chacun à sa façon, des figures.
Longtemps prise à la légère, la Commission de lutte contre l’enrichissement illicite a déjà instruit des dizaines de dossiers et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
En juillet 2012, le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’est vu confier par ses pairs la présidence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)… et les dossiers en souffrance qui vont avec.
Face au Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, les partis sont nombreux. Et incapables de trouver un terrain d’entente pour faire front commun.
Passé sous la bannière de l’Union nationale, désormais dissoute, l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba livre un bilan sans concession du pouvoir… et de l’opposition gabonaise. Interview.