En attendant que les chemins de fer soient remis à niveau, l’essentiel du trafic s’effectue par les nationales… saturées. Résultat, tout prend du temps.
Croissance oblige, la province est de plus en plus vorace en produits pétroliers. Import, stockage, commercialisation… De nouveaux opérateurs investissent le créneau.
Principal frein au développement, le déficit électrique risque de bloquer l’expansion de plusieurs sites d’ici à 2015. Miniers, gouvernements central et provincial se mobilisent pour trouver des solutions. Même provisoires.
De l’agroalimentaire au tourisme, en passant par les services aux miniers, ces Katangais ont créé leur entreprise alors que rien ne les y prédestinait. Histoires de patrons… et de déclics.
La préparation de ce foufou incontournable dans l’alimentation des Katangais absorbe des millions de tonnes de maïs chaque année, dont un tiers est importé. Fortement encouragée, la production locale augmente.
Réputé pour ses vastes pâturages, le plateau katangais s’est vidé de 80 % de ses troupeaux en dix ans. Ils se reconstituent, mais difficilement, et les cow-boys sont loin d’être à la fête.
De Kolwezi à Lubumbashi, c’est dans l’arc cuprifère que se situent les plus grands gisements. L’attribution des concessions a été entièrement revue, majors et juniors se bousculent, de nouveaux sites entrent en exploitation et, depuis 2010, la production décolle. Presque comme au bon vieux temps.
Le boom de la production de minerais a permis au Katanga de se reconstruire. Parviendra-t-il à relancer les autres filières et à financer les chantiers indispensables à son développement ? À l’approche des élections provinciales, c’est l’heure des comptes.