«Le gaz est le nouveau pétrole ! », affirmait à la fin du mois d’octobre Rodney MacAlister, président du cabinet Monetizing Gas Africa, aux participants de l’Africa Oil Week, la grand-messe annuelle des hydrocarbures.
En Côte d’Ivoire, la major française va construire un terminal d’importation de GNL pour approvisionner les centrales du pays. L’opportunité pour Abidjan de créer un hub électrique.
En Afrique de l’Ouest, Wapco – West African Gas Pipeline Company, dont Chevron est le premier actionnaire –, qui pilote le gazoduc reliant le Nigeria au Ghana, a connu bien des péripéties depuis son démarrage en 2007.
Alors que le cours du baril de brent, la référence pour le pétrole, a dépassé le 27 octobre les 60 dollars (50 euros), son plus haut niveau en deux ans, les prix du gaz naturel suivent leur propre évolution.
En un mois, la foreuse de la société britannique a rencontré deux couches de gaz dans les deux puits explorés dans la région de Kénitra. De quoi réconforter la junior, qui ambitionne d’augmenter ses ventes au Maroc de 50 % en 2018.
Créé par deux anciens hauts fonctionnaires, ce nouvel établissement parie sur les perspectives offertes par l’exploitation future d’hydrocarbures dans le pays.
L’Africa Oil Week 2017 qui s’achève ce vendredi 27 octobre au Cap, a rassemblé près de 1200 dirigeants du secteur pétrolier. Au menu des échanges, la stabilisation du prix du baril, la reprise des activités d’exploration ou encore la question de la monétisation des énormes réserves de gaz mises à jour ces cinq dernières années sur le continent.