Alors que François Hollande est entré à l’Élysée, l’enjeu des législatives qui se déroulent les 10 et 17 juin est de taille pour les socialistes français : disposer d’une majorité solide afin d’appliquer le programme du président. Grande nouveauté du scrutin : dans tous les partis, les candidats issus de la « diversité » se sont multipliés. Carte interactive, focus sur les français de l’étranger, portraits… Coup de projecteur sur cette « France qui monte ».
Né à Alger, Kader Arif a débarqué tout enfant à Castres, dans le sud de la France. Cinquante ans plus tard, il est ancien rugbyman de haut niveau, parlementaire européen, ex-membre du staff de campagne du candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, nouveau ministre délégué aux Anciens combattants et candidat aux législatives dans la dixième circonscription de Haute-Garonne. Pas mal, non ?
C’est l’une des figures socialistes de la « diversité ». Né d’un père algérien et d’une mère tunisienne, un temps pressenti au ministère la Ville, Razzy Hammadi pourrait gagner le siège de député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis lors des législatives des 10 et 17 juin. Ce serait un premier succès électoral pour ce proche de Martine Aubry, spécialiste des quartiers populaires, après plusieurs tentatives ratées. Portrait.
UMP, PS, extrême gauche, centristes, écologistes… L’ensemble des partis républicains français présentent des candidats issus de la « diversité » aux élections législatives qui se dérouleront les 10 et 17 juin. Objectif : que l’Assemblée nationale reflète enfin toutes les couleurs de la France.
Pour la première fois, les Français de l’étranger éliront leurs députés à l’Assemblée nationale. Sur le continent, deux circonscriptions, l’une à gauche, l’autre à droite. Mais difficile de connaître à l’avance l’issue de ce scrutin unique.