C’est une capitale togolaise profondément transformée qui a accueilli, le 15 octobre, le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement.
Après avoir été dédaignée et rayée de la carte diplomatique pendant quatorze longues années d’un embargo aussi inefficace que contre-productif, Lomé est aujourd’hui debout et rayonnante.
Grandes artères réaménagées, nouveaux quartiers, plages mises en valeur… En cinq ans, la capitale togolaise s’est métamorphosée. Et ce n’est semble-t-il qu’un début. De quoi redonner le sourire à ses habitants ?
Le 15 octobre, Lomé accueillait le sommet de l’UA sur la sécurité maritime. Un rendez-vous majeur pour organiser la lutte contre la piraterie et les trafics, mais aussi pour développer l’économie bleue.
Principal maître d’œuvre du schéma d’aménagement de Lomé, Fiatuwo Kwadjo Sessenou, le ministre togolais de l’Urbanisme explique les choix qui ont été faits et rappelle les priorités.
Premier laboratoire de fabrication numérique du pays, le fablab Woèlab permet aux habitants d’un quartier populaire de la capitale togolaise d’améliorer la vie en ville, grâce aux technologies.
Architecte et anthropologue, Sénamé Koffi Agbodjinou, 36 ans, est l’une des nouvelles stars de la scène tech ouest-africaine. Il est aussi le fondateur de Woèlab, un fablab situé dans la capitale togolaise.
Pour les membres du groupe togolais, Lomé n’a évidemment rien de comparable avec New York, Paris ou Pékin. Mais elle se modernise, s’ouvre et reste éveillée. « La vie est à Lomé », disent-ils.
Tournée vers la mer, conviviale et cosmopolite, la capitale togolaise attire de nombreux visiteurs, venus pour affaires ou en touristes. Balade au gré d’une métropole qui a su garder taille humaine.
C’est à Assigamé (au « grand marché », en langue mina), dans le quartier Adawlato de Lomé, que sont nées dans les années 1970 les fameuses Nanas Benz, ces puissantes commerçantes togolaises spécialisées dans la vente de pagnes haut de gamme.