La campagne pour l’élection présidentielle bat son plein. Mais les Malgaches sont surtout préoccupés par la crise économique et la dégradation de leurs conditions de vie.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
Catastrophes naturelles et sanitaires, hausse des importations, dépréciation de l’ariary… La Grande Île reste prise dans une spirale inflationniste et peine à renouer avec la croissance.
Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.
Féride et Éric Hassanaly, co-PDG de Talys, accélèrent la diversification du groupe familial en s’appuyant sur de solides partenaires internationaux, dans la distribution comme dans l’hôtellerie.
En 2020, le président malgache Andry Rajoelina projetait de sauver le monde du Covid-19 avec sa tisane à l’artemisia. Trois ans plus tard, le buzz est retombé, mais pas le business autour de la précieuse plante anti-paludéenne.
L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Cette année, la Grande Île retrouve enfin des flux touristiques acceptables. Et, pour donner un réel coup d’accélérateur à la relance post-Covid, autorités et professionnels déploient de nouvelles stratégies afin d’attirer plus de visiteurs sur leurs terres encore largement méconnues.
À Madagascar, après trois années catastrophiques, l’activité touristique reprend. Mais, selon Aina Raveloson, la présidente de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le secteur reste trop dépendant du monopole de la compagnie nationale, Madagascar Airlines, sur les vols intérieurs.