Dix mois après son élection, le président impose peu à peu son style. Mais réformer de fond en comble un système à bout de souffle ne sera pas une mince affaire !
Il est l’un des principaux concepteurs de la modernité d’Antananarivo. L’agence Dubois et Associés, qu’il dirige avec Alexandre Ramarosaona, a imaginé la Tour Orange, le Coliseum d’Antsonjombe, la Villa Pradon ou l’immeuble Fitaratra. Jeune Afrique l’a rencontré.
Élu sans contestation possible au début de l’année, le nouveau chef de l’État malgache a maintenant cinq ans pour moderniser la Grande Île et lui permettre de révéler toutes ses potentialités.
Malgré une croissance positive et de première réformes encourageantes, le pays n’est pas encore complètement engagé sur la voie de l’émergence, fixée à l’horizon 2023…
Neuf mois après la rentrée ministérielle de janvier 2019, certains ministres sont déjà sur le gril et pourraient bien faire les frais du remaniement attendu au lendemain des résultats des municipales.
La honte du regard de l’autre, l’extrême jalousie, l’obligation du consensus, la peur omniprésente et d’autres dominances culturelles entravent le développement socio-économique de Madagascar. La corruption, les inégalités et l’insécurité en sont les conséquences.
Résolues à sauver de la faillite la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les autorités renégocient ses contrats d’achat et cherchent d’autres fournisseurs.
Modernisation de l’aéroport, fluidification du trafic routier, rénovation des palais… La capitale de Madagascar, Antananarivo, se réorganise et s’embellit pour prendre une nouvelle dimension.
À Madagascar, dans la partie sud des terres centrales de l’île, vivent les Zafimaniry. Un peuple peu connu, si ce n’est par les sculptures et constructions en bois réalisées par ses menuisiers, dont le savoir-faire séculaire est inscrit au patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco.