Quels sont les réussites et les échecs du quinquennat d’IBK ? Qui sont les principaux candidats à sa succession ? Paysage avant la bataille à l’approche du scrutin du 29 juillet.
Sécurité et restauration de l’autorité de l’État, réformes, relance économique et développement… À deux mois du premier tour de la présidentielle, c’est l’heure pour Ibrahim Boubacar Keïta de défendre son bilan.
S moins 10. Dans dix semaines, un peu plus de 8 millions d’électeurs – sur une population de 18 millions d’habitants – seront appelés à se rendre aux urnes, sous le ciel gris de l’hivernage, pour ce qui ressemble à un remake de la présidentielle de 2013 : Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) vs Soumaïla Cissé.
Du 7 au 27 juillet, les candidats à la présidentielle vont sillonner les régions du Mali pour convaincre leurs compatriotes de voter pour eux. La question que tous se posent aujourd’hui : « Comment faire campagne dans les zones du pays occupées par les différents groupes jihadistes ? »
À un mois de la clôture du dépôt des candidatures, tour d’horizon des principaux prétendants à la magistrature suprême et de leurs positionnements respectifs.
Le ministre des Affaires étrangères, président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), détaille pour Jeune Afrique le dispositif mis en place pour assurer la tenue des élections le 29 juillet.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.
Des dossiers poussiéreux s’empilent dans la petite pièce du Carrefour des jeunes de Bamako, qui sert de bureau à Mohamed Youssouf Bathily, alias Ras Bath. Sur un mur, le slogan du chroniqueur radio, connu pour ses critiques virulentes à l’égard de l’exécutif : « Choquer pour éduquer. »
En dépit des défis sécuritaires persistants, Bamako a réussi à préserver ses atouts : une croissance solide et un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Uemoa.
Arrivée d’opérateurs étrangers, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production… Le métal jaune a le vent en poupe et contribue à maintenir le pays à flot.
Engagées, écoutées, respectées, mieux représentées au niveau local, les Maliennes occupent une plus grande place dans le paysage politique et dans l’état-major des partis. Pourtant, au sein de l’exécutif comme au Parlement, on est encore très loin de la parité.