Les Maliens, qui fêtent le cinquantenaire de leur indépendance ce 22 septembre, ont parcouru un long chemin avant de parvenir à une gouvernance consensuelle. Socialisme d’État, partis uniques, milice répressive, carnages… Rien ne leur a été épargné. Mais tous ces sacrifices n’ont pas été vains. Ils ont contribué à forger une conscience politique qui est venue à bout d’un régime réfractaire au changement. En une vingtaine d’années, la jeune démocratie, même si elle n’attire pas encore les foules lors des élections, peut être citée en exemple. Ne serait-ce que pour le respect, par ses dirigeants, de la Constitution.