Préalable à l’octroi d’une aide internationale substantielle, un plan de relance a été adopté en mai. Comment a-t-il été élaboré ? Que prévoit-il ? Et à quoi engage-t-il le nouveau gouvernement ?
Du putsch de mars 2012 à l’élection d’IBK, que de péripéties ! Un chef d’État a frôlé la mort, le pays est passé à deux doigts de la dictature militaire… Retour sur dix-sept mois de chaos, à la veille de l’investiture du nouveau président.
Élu le 11 août, Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre avant d’être investi en grande pompe le 19. Il doit maintenant passer à l’action. Dossiers prioritaires : sécurité, corruption, élections.
Pour l’ex-ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) n’a d’autre choix que la concertation s’il veut ramener la paix dans le Nord du Mali et en finir avec les maux qui ont poussé le Mali au bord du gouffre.
Les jihadistes ont été chassés du Nord-Mali, mais les causes de la crise sont loin d’être résolues. Absence de services publics, dissensions entre les communautés nomades, défiance des populations… Le retour à l’unité s’annonce difficile.
La démission forcée de Cheick Modibo Diarra de son poste de Premier ministre, sous la pression de la junte menée par Amadou Haya Sanogo, est encore dans toutes les mémoires au Mali. Retour sur cet épisode peu glorieux de l’histoire de la transition malienne.