Les oulémas soudanais ont émis une fatwa indiquant que le président Omar el Béchir ne doit pas se rendre au sommet de la Ligue arabe, prévu les 29 et 30 mars à Doha, au Qatar. Cet édit religieux fait suite aux mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité délivrés contre lui par la Cour pénale internationale.
Entre le Nord et le Sud, la cassure est nette. Tous les pays occidentaux approuvent la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre El-Béchir. Tous les États africains et arabes la dénoncent. D’un côté, la lutte contre l’impunité. De l’autre, le combat contre l’ingérence. Dans le monde arabe, certains n’hésitent pas à attaquer la CPI sur son principe même. Plus nuancés, beaucoup de pays subsahariens s’interrogent sur cette justice qui ne poursuit « que » les criminels africains. Reste la grande question : les chefs d’État du continent répondent-ils à un réflexe de caste ou expriment-ils l’opinion de leurs peuples ? Qui l’emportera ? Desmond Tutu ou Mouammar Kadhafi ? Pour la CPI et son avenir, la réponse n’est pas sans conséquences.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) veut faire appel pour obtenir un mandat d’arrêt pour génocide contre le président soudanais Omar el-Béchir, qui fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et contre l’humanité, selon un document publié vendredi par la CPI.
Les trois humanitaires sont en vie et des négociations sont menées avec les ravisseurs. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon réclame leur libération. La situation se dégrade dans la région : quatre soldats de la mission ONU-UA ont été blessés, non loin de la frontière tchadienne.
Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a estimé que le mandant d’arrêt délivré contre le président soudanais Omar el-Béchir « était un grave précédent », dans un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rapporté l’agence libyenne Jana.
Les craintes d’une catastrophe humanitaire au Darfour augmentaient après la décision du Soudan d’expulser une dizaine d’ONG, l’ONU avertissant que des milliers de personnes risquaient la mort.
Le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) ne changera rien aux politiques du gouvernement, a affirmé le président soudanais Omar el-Béchir.
Des milliers de Somaliens ont manifesté à Mogadiscio, pour apporter leur soutien au Président soudanais Omar Hassan El-Bashir et dénoncer le mandat d’arrêt délivré mercredi par la Cour pénale internationale (CPI).
L’expulsion de 13 organisations humanitaires du Soudan met en péril plusieurs centaines de milliers de civils les plus vulnérables, ont averti des groupes d’aide humanitaire, en exhortant le gouvernement à réexaminer sa décision.
Une coalition de 62 ONG issues de quatre pays d’Afrique a estimé que le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir risque de « nuire aux efforts de paix » et d’accroître l’instabilité au Darfour.