Le royaume a reformé ses institutions, son économie et est en passe de réussir son pari industriel. Mais la classe politique, elle, peine à suivre le mouvement…
Les Marocains ont attendu six mois pour avoir un gouvernement. Et il a suffi de quelques maladresses pour que la crédibilité de ce cabinet né dans la douleur soit entamée.
Depuis sa nomination, en mars, le chef du gouvernement s’inscrit dans les pas de son prédécesseur, Abdelilah Benkirane, et n’a pas encore apporté sa touche personnelle à la gestion des affaires publiques. Certains y voient de la logique et du bon sens. D’autres, de l’attentisme.
Les législatives du 7 octobre 2016 et le long processus de formation du gouvernement qui s’est ensuivi ont chamboulé la ligne de démarcation entre majorité et opposition au Parlement.
Le Rifain Hakim Benchamach est le président de la Chambre des conseillers et le président du conseil national du Parti authenticité et modernité (PAM). Il a répondu à nos questions sur l’opposition.
La thèse de l’exceptionnalisme marocain – le Maroc, un havre de paix dans une zone de fortes turbulences – a été brutalement remise en question par le mouvement social du Rif.
Grâce à une nouvelle approche fondée sur des « écosystèmes », le plan engagé en 2014 a permis de donner un vrai coup d’accélérateur au secteur secondaire. Bilan à mi-parcours.
Moulay Hafid Elalamy, le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, s’est entretenu avec Jeune Afrique au sujet du plan d’accélération industrielle (PAI), lancé en 2014.
Les magazines et documentaires sur l’Histoire rencontrent un véritable succès, qui traduit l’envie des Marocains de revisiter leur passé, lointain ou contemporain. Sans tabous.
Ancien ministre et acteur associatif culturel, Driss Alaoui Mdaghri nous parle culture. « Elle est là, vivante, vivifiante, multiple et diverse et se renouvelle sans cesse malgré les dérives ».