Qu’ils soient diplômés ou non, les 15-34 ans sont l’une des principales ressources du royaume. Formation, accès à l’emploi, à la culture : il est temps qu’ils profitent un peu plus de la croissance.
Ce n’est pas la première fois que la jeunesse est au centre d’une prise de parole publique de Mohammed VI. Cette fois, le monarque a pointé du doigt l’inadéquation entre formation et intégration professionnelle.
Acteurs clés du changement, les 15-34 ans représentent un tiers de la population. Si moult rapports ont souligné l’urgence de les placer au cœur des stratégies de développement, la croissance ne leur profite toujours pas. Le royaume peut-il se passer plus longtemps de ce formidable atout qu’est la jeunesse ?
Au Maroc, il y a toujours eu une volonté d’impliquer davantage les jeunes dans le processus de prise de décision, mais ses effets n’ont pas été ressentis.
Salaheddine Mezouar, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), présente ses objectifs pour doper la création d’emplois, un défi qu’il souhaite voir relevé au niveau régional.
Pour endiguer le chômage des jeunes, le gouvernement vient de mettre en place un plan qui préfère être réaliste plutôt que vainement ambitieux. Objectif : remobiliser, en responsabilisant.
La mondialisation, l’internet et surtout les réseaux sociaux semblent bien avoir mis un terme aux années fastes des Dar Chabab (« maisons des jeunes »).