Le Premier ministre Abdelilah Benkirane cherche à nouer des alliances politiques pour obtenir la majorité au Parlement et former un gouvernement. Sa formation, le Parti de la Justice et du développement (PJD, islamiste), négocie notamment avec l’Istiqlal et l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Mais rien n’est joué d’avance.
Le roi Mohammed VI a nommé le chef du PJD Abdelilah Benkirane chef du gouvernement ce mardi 29 novembre. Le nouveau chef de gouvernement a prêté serment devant son souverain lors d’une audience à Midelt.
En remportant plus du quart des sièges de députés lors des législatives anticipées du 25 novembre, les islamistes marocains du PJD accèdent pour la première fois au pouvoir. Mais pour gouverner, leur secrétaire général Abdelilah Benkirane doit obligatoirement trouver un compromis avec d’autres partis, notamment l’Istiqlal et l’USFP. Est-il l’homme de la situation ?
Vendredi 25 novembre au Maroc, quelque 13 millions d’électeurs ont été invités à élire leurs 395 députés. Principal enjeu de ces premières législatives depuis la nouvelle Constitution : le taux de participation. Reportage de notre envoyé spécial.
On les disait peu mobilisés, indifférents… Les jeunes marocains ont prouvé leur engagement en descendant dans la rue. Reste à savoir s’ils seront entendus et représentés au sein du futur hémicycle. Leur participation est un enjeu majeur des élections législatives du 25 novembre.
Quelque 13 millions de Marocains sont appelés aux urnes ce vendredi 25 novembre 2011 pour élire leurs représentants. Parmi les principaux enjeux de ces législatives anticipées, le score des différents partis en lice, bien-sûr, et notamment celui du Parti Justice et développement (PJD), mais aussi le taux de participation qui apportera ou non de la légitimité à la récente réforme constitutionnelle.
Quels sont les scénarios possibles pendant et après les élections législatives du 25 novembre au Maroc ? Le système et la classe politique changent-ils ou peuvent-ils faire semblant ? Le politologue marocain Mohamed Tozy nous livre son analyse.
Fini le nomadisme, bonjour les pouvoirs… Avec la neuvième législature, parlementaires et partis politiques marocains vont étrenner un statut et des prérogatives revus et corrigés.
Optimiste à l’approche des législatives du 25 novembre, l’actuel ministre marocain des Finances, Salaheddine Mezouar, pourrait hériter du poste de chef du gouvernement.
Bientôt, le roi Mohammed VI ne gouvernera plus seul au Maroc. Après les élections législatives anticipées du 25 novembre, il lui faudra désigner un successeur à Abbas El Fassi.
Les élections anticipées du 25 novembre au Maroc représentent le premier test depuis l’adoption de la nouvelle Constitution. Au-delà des calculs des politiciens et de l’identité des futurs vainqueurs, la participation dira si les réformes engagées paraissent crédibles.