Avec un programme de 27 réacteurs nucléaires, la Chine permet au secteur de ne pas déprimer. Si bien que, malgré la catastrophe de Fukushima, les experts prévoient une hausse de la demande en uranium.
Un an après la révolution, le bassin minier de Gafsa reste une région déshéritée. Les mouvements sociaux, qui ont fait chuter la production de phosphate, n’ont pas apporté de réelles améliorations, et la situation est tendue.
La zone aurifère de Kédougou, dans le sud-est du Sénégal, attire des opérateurs du monde entier. Ses atouts : des gisements prometteurs, maus aussi un code minier très avantageux.
Thierry Lauriol, avocat spécialiste des industries extractives, analyse les grandes évolutions de la législation du secteur minier. Malgré les tensions, autorités et concessionnaires peuvent, selon lui, trouver des intérêts communs.
Si les groupes miniers anglo-saxons restent dominants, de plus en plus d’entrepreneurs du continent investissent le secteur. A défaut de lancer leurs propres sociétés, ils accèdent à des postes stratégiques au sein des majors.
Le groupe britannique Afferro Mining déplace son siège africain au Cameroun pour se rapprocher de son gisement de Nkout. Toujours en d’exploration, il y a déjà détecté 2 milliards de tonnes de minerai de fer.
La Guinée recèle d’importantes réserves de bauxite, de fer et d’or. Pourtant, il attire peu. En cause, les réformes inachevées, des licences gelées et un code peu adapté… Alpha Condé a fort à faire pour y remédier.