L’action de la principauté est passée du caritatif à une véritable aide au développement, ciblée sur dix pays du continent et dotée d’un budget de 16 millions d’euros.
Dix ans après le début du règne d’Albert II, la principauté est économiquement en pleine forme. Elle cultive sa particularité d’être à la fois un État et une sorte d’entreprise résolument tournés vers le continent.
Les apparences peuvent être trompeuses. Quoi de commun en effet, de prime abord, entre Monaco, enclave de riches, très riches, et l’Afrique, qui, bien que lancée sur la voie de l’émergence depuis bientôt dix ans, doit encore parcourir un long chemin pour espérer sortir ses populations de la pauvreté.
À la tête du gouvernement princier, le ministre d’État revient sur les résultats économiques du Rocher, son retour à une dynamique vertueuse, et sur l’évolution de ses relations avec le continent africain.
Administrateur délégué de la banque Martin Maurel Sella, Frédéric Geerts livre sa vision du continent. Et rêve d’un plan concerté européen qui soutienne ses grands projets.
Le Club des entrepreneurs monégasques en Afrique compte 14 membres qui, réunis, affichent un chiffre d’affaires sur le continent de plus de 1,5 milliard d’euros. Portraits des cinq fondateurs du Cema et de quelques-uns des patrons qui les ont rejoints.
Présidente d’honneur du courtier d’assurances Ascoma, Patricia Husson préside le Club des entrepreneurs monégasques en Afrique (Cema) depuis sa création, en mai 2014.