Pour celui qui souhaite investir au Niger, il ne doit retenir qu’un nom, celui de Mamadou Sako. À 56 ans cet ancien de l’Essec à l’un des carnets d’adresse les plus fournis.
Une fois encore confronté à une grave crise alimentaire, le pays cherche, pour en finir avec les programmes d’urgence, à changer en profondeur les pratiques de production.
Les premiers barils de carburant made in Niger sont sortis fin 2011. Des champs à la raffinerie, sans oublier l’export, la China National Petroleum Corporation s’occupe de tout.
Des céréales au carburant, dans la deuxième agglomération du Niger, nombreux sont les produits qui viennent du Nigeria. Lorsque ce dernier vacille, tout se complique.
Début de la production pétrolière, nouvelle politique agricole, investissements soutenus, lutte contre la mauvaise gouvernance… Les bases de la relance se consolident et la croissance s’envole. Durablement ?