Assuré d’avoir un nouveau président en 2021, le pays s’est refait une santé sur le plan économique et se modernise progressivement. Un bol d’air bienvenu dans un contexte sécuritaire encore tendu.
Aéroport flambant neuf, nouvelles infrastructures routières, hôtel haut de gamme, espaces arborés… La capitale a radicalement changé de visage et s’est mise au diapason des dernières évolutions technologiques et écologiques.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a décidé de quitter le pouvoir en avril 2021, adoubant pour lui succéder son ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum. Une sagesse assez rare sur le continent pour être saluée.
Comme le prévoit la Constitution, le chef de l’État Mahamadou Issoufou ne se représentera pas en 2021, mais il a déjà désigné son dauphin. À ses détracteurs, qui lui reprochent d’avoir sacrifié le développement économique au profit des dépenses sécuritaires, il oppose un bilan positif dont il s’enorgueillit.
Troisième homme de la présidentielle de 2016, Seini Oumarou a rejoint Mahamadou Issoufou après avoir soutenu Hama Amadou. Et entretient depuis le flou sur ces allégeances politiques entre majorité et opposition.
Si le gouvernement ne jure que par la sécurité et la lutte contre le jihadisme à ses frontières, certains Nigériens espèrent promouvoir une autre approche. Face au terrorisme, ils prônent le développement du tourisme et d’une économie locale basée sur les richesses culturelles du pays.
Pour le président des patrons du Niger, la concurrence avec les multinationales n’est pas équitable même en dépit du faible coût de la main d’œuvre nationale.
Symbole d’un secteur privé en plein renouveau, ces hommes et femmes d’affaires se lancent dans des domaines encore peu développés dans le pays. Portraits.
Avec ses bonnes performances macroéconomiques et l’amélioration du climat des affaires, le pays inspire désormais confiance aux bailleurs de fonds et aux investisseurs.
Jamais dans son histoire la capitale nigérienne n’avait organisé un tel événement. Effectivement, près de 5000 participants, dont 31 présidents, s’y sont rendus du 4 au 8 juillet pour participer au 33e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.