De salons en festivals, de colloques panafricains en rendez-vous politiques internationaux, la capitale du pays des Hommes intègres est en perpétuel mouvement.
Le nouveau quartier, à une dizaine de kilomètres au sud-est du centre-ville ancien, fascine ou irrite. En tout cas, il grandit. C’est là que l’élite burkinabè a planté son décor.
« Quand on dispose de peu de moyens, il faut se retrousser les manches, travailler plus dur que les autres et savoir anticiper. Et c’est ce que nous faisons », m’expliquait, il y a peu, un ami burkinabè, ancien baron du régime parti vivre sous d’autres cieux africains. De tous les pays d’Afrique de l’Ouest, le Burkina est, sans aucun doute, celui qui tire le meilleur parti de son potentiel. Parce qu’on n’y change pas d’avis comme de chemise, parce que un franc CFA est un franc CFA et que le gaspillage n’est pas un sport national, parce qu’on préfère les fourmis aux cigales.