Les uns souhaitent abolir ce qu’ils présentent comme un anachronique symbole de la colonisation. Les autres redoutent de déstabiliser les économies de la zone par des initiatives précipitées. Pour enfin sortir de ce débat stérile, JA propose des pistes de réflexion.
Malgré la chute des cours du pétrole et la dévaluation du Naira, la première économie du continent est en voie de redressement. Pour nombre d’entrepreneurs africains, son marché est un passage obligé, même s’il n’est pas sans risque.
250 dirigeantes africaines de haut niveau sont attendues à Paris, les 17 et 18 juin prochains, pour débattre de la place des femmes dans les sciences et des effets de la 4e révolution industrielle sur leurs entreprises.
Le chef de l’État, Faure Gnassingbé, s’appuie sur le Plan national de développement (2018-2022) pour transformer le pays en profondeur, multiplier les projets et attirer les investisseurs.
Alors que la part des énergies renouvelables dans la production électrique du continent ne cesse de croître, les principaux acteurs du secteur doivent encore consolider leur modèle économique.
À dix-sept mois de la présidentielle, les manœuvres vont bon train au sein des états-majors politiques, tandis que le gouvernement met les bouchées doubles pour mener à bien les derniers chantiers des « années Ouattara ».
Les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés ont conduit la banque française à se désengager du Gabon, de la Tunisie, du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.
Le retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, le 30 mai à Kinshasa, a marqué le début de trois jours de célébrations qui se terminent ce samedi par l’inhumation de l’opposant historique congolais, en présence de plusieurs chefs d’État africains. Il marque aussi la fin de deux années d’attente pour ses partisans et ses proches, dont son fils, devenu président de la République.
Après un début 2019 difficile pour l’introduction en Bourse de sociétés africaines, les perspectives d’une plus grande croissance économique devraient se répercuter sur la profitabilité des émetteurs, améliorant l’attractivité de leurs actions.
Confronté à la crise anglophone, aux attaques de Boko Haram et au ralentissement économique, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
L’extension vers le sud de la menace jihadiste concerne désormais tous les pays côtiers de la région. Police, renseignement, forces spéciales, coopération sécuritaire : comment et avec quels moyens ces États vulnérables s’organisent-ils pour faire face au terrorisme ? Enquête.
Les opérateurs se félicitent de la libéralisation progressive du secteur dans plusieurs pays, mais ils entendent se prémunir contre les risques techniques et financiers.
Malgré un niveau de croissance sans précédent, les attentes sociales restent nombreuses. Mais à l’approche des législatives, et surtout, de la présidentielle de 2020, la passion politique prend le pas sur la raison économique.
26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.
Malgré de réels progrès dans de nombreux domaines, les attentes de la population sont encore grandes. À charge pour le chef de l’État, Roch Marc Christian Kaboré, de les satisfaire avant la présidentielle de 2020.
Un quart de siècle après l’accession au pouvoir de Nelson Mandela, le 27 avril 1994, au terme des premières élections libres post-apartheid, l’Afrique du Sud présente un visage contrasté. À la veille des élections générales de 2019, dans lesquelles l’ANC part grand favori, le pays traverse une crise économique et les inégalités sociales se creusent. Les élites politiques et économiques, gangrenées par les affaires de corruption, sont au centre des critiques.
Les Béninois sont appelés aux urnes, dimanche 28 avril, pour des législatives inédites dans le pays depuis l’instauration du multipartisme : aucune liste d’opposition ne participe à ce scrutin. Un « recul de la démocratie et de l’État de droit », pour l’opposition, accusée par la mouvance présidentielle de n’avoir « pas été à la hauteur des exigences des nouvelles lois ».
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, de nombreux hommes d’affaires – dont le patron de la Sonatrach ou encore celui de Cevital – ont été limogés ou sont dans le viseur de la justice.
Services premium, voyages d’affaires, hôtels de luxe… La demande de services haut de gamme est en pleine croissance sur le marché hôtelier africain. Les groupes adaptent ainsi leurs offres aux clients d’affaires de plus en plus nombreux, soucieux de voyager et de se rencontrer dans un cadre propice au business. Enquête sur les nouvelles tendances du secteur.
Le continent compte maintes dynasties d’entrepreneurs venues du pays du Cèdre. Discrète mais puissante, cette communauté bien intégrée conserve des liens très forts avec sa terre d’origine. Enquête.
Alors que le continent fait figure de pionner dans la digitalisation des paiements, entreprises et États doivent encore relever les défis de la cyber-sécurité et de l’interopérabilité des différents services.
L’élan citoyen qui a conduit le président Bouteflika à renoncer à un cinquième mandat a impulsé une nouvelle dynamique qui devrait déboucher sur de profondes réformes politiques et économiques.
Les 25 et 26 mars à Kigali, 1 600 décideurs venus de 70 pays se réuniront à l’occasion de la septième édition de l’Africa CEO Forum, placée sous le signe de l’intégration africaine.
Candidat à sa propre succession, Azali Assoumani fait figure de favori à la présidentielle du 24 mars. Face à lui, douze candidats entendent cependant faire mentir les pronostics. De Mouigni Baraka Saïd Soilihi, l’ancien gouverneur de la principale île de l’archipel, Ibrahim Ali Mzimba, l’ancien ministre des Affaires étrangères, ou Hamidou Karihila, ancien fidèle du président, portrait de ses principaux adversaires.
Fruit d’une prise de conscience collective, une nouvelle dynamique est à l’œuvre au sein de la classe politique, de la société civile et des milieux d’affaires. De quoi engager les réformes institutionnelles et le recentrage économique nécessaires au redressement du pays ?
L’Espagne redécouvre l’Afrique. Bien sûr, elle en connaît depuis longtemps les côtes qu’elle voit sans difficulté par temps clair. Et, d’Al-Andalus à Ceuta et Melilla, les confettis marocains hérités de la Reconquista, les liens culturels et économiques qu’entretient de longue date la péninsule avec ses proches voisins du Maghreb ont largement contribué à façonner les sociétés des deux côtés de la Méditerranée.
Mais pour l’Espagne, l’un des rares pays d’Europe à faire géographiquement partie de l’Afrique, l’Histoire se conjugue toujours au présent sur le continent.
Pendant que la concurrence s’intensifie chez les minotiers africains, pesant sur la rentabilité du secteur, Les Brasseries du Cameroun se débattent entre crise anglophone et augmentation des taxes. En Côte d’Ivoire, en revanche, l’avenir sourit au cotonnier CIDT, sorti d’une longue période de turbulences.
À l’horizon 2025, la première puissance économique de l’Uemoa veut accueillir cinq millions de visiteurs internationaux. Le ministre Siandou Fofana s’est inspiré du modèle marocain pour faire du secteur touristique la quatrième source de revenus du pays.