Les Camerounais ont commencé à voter dimanche pour un scrutin présidentiel à un tour qui a commencé en retard dans la plupart des 24.000 bureaux et qui semble promis au président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
« Au Cameroun de Paul Biya », le livre de la journaliste française Fanny Pigeaud, suscite un vif débat. Il faut dire que la charge est sévère. Explications avec l’auteure.
John Fru Ndi, Anicet Ekanè, Paul Ayah Abine, Esther Dang, Garga Haman Adji, Bernard Muna, Édith Kah Walla, Adamaou Ndam Njoya, Jean-Jacques Ekindi : neuf noms, neuf outsiders qui n’ont que peu de chance de l’emporter face au président sortant lors de l’élection présidentielle du 9 octobre au Cameroun. Mais qui prennent date pour l’après-Biya.
Le 9 octobre, Paul Biya, 78 ans, chef de l’État depuis 1982, a brigué sans risque un nouveau septennat. Cet homme énigmatique, que la stabilité de son pays obsède au point de défier l’usure du temps, en est convaincu : les Camerounais ne sont pas encore mûrs pour le changement. Une certitude discutable, qui dissimule une angoisse bien réelle : celle de devoir un jour quitter le pouvoir…
Nous avons faim. Cette campagne ne nous intéresse pas. Ce sont tous des bandits », lâche une vendeuse de cigarettes au quartier Kondengui à Yaoundé, en parlant des candidats à la présidentielle de dimanche au Cameroun.
La participation des jeunes est l’un des enjeux de l’élection présidentielle camerounaise. Pourtant, sur le terrain, ils ne sont pas nombreux à se sentir concernés par un scrutin qu’ils jugent fréquemment sans intérêt.
Combien de F CFA la campagne électorale pour la présidentielle a-t-elle englouti au Cameroun ? Passage en revue des budgets des trois principaux partis en compétition : le RDPC de Paul Biya, le SDF de John Fru Ndi et le CPP de Kah Walla.
Samuel Fonkam Azu’u, président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organisme chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de la présidentielle, fait l’état des lieux sur la préparation du scrutin à quelques jours du vote, prévu le 9 octobre. Interview.
Le taux de participation des jeunes à la présidentielle du 9 octobre est l‘un des enjeux de l’élection. Le parti de paul Biya, le RDPC, l’a bien compris, même s’il reste discret sur les moyens déployés.
Augustin Frédéric Kodock (UPC-K), Pierre Mila Assoute (RDMC), Christopher Fomunyoh (indépendant), Louis Tobie Mbida (PDC) : quatre personnalités qui n’auront pas l’occasion de défier Paul Biya à l’élection présidentielle prévue le 9 octobre au Cameroun. Explications d’une absence, en général involontaire.
Découverte d’une grenade au bureau d’Elections Cameroon à Limbé, fusillade à Douala où 1000 gendarmes ont été déployés en renfort, le décor est planté pour une élection présidentielle qui s’annonce mouvementée.
Au moins dix militaires camerounais ont manifesté jeudi matin à Douala en tirant des coups de feu en l’air et en brandissant une banderole demandant le départ de Paul Biya, président au pouvoir depuis 1982.