À lire le premier rapport de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les élections du lundi 28 novembre de RDC se seraient déroulées presque sans accrocs. En réalité, nombreux sont les observateurs et les candidats de l’opposition à dénoncer une totale désorganisation, sinon des fraudes importantes.
Après une matinée marquée par des incidents violents en République démocratique du Congo (RDC), les élections législatives et présidentielle du lundi 28 novembre se sont déroulées dans un climat plus serein l’après-midi. Mais de nombreuses rumeurs de fraudes soulèvent déjà les mécontentements. Quant à l’opposant Étienne Tshisekedi, d’abord bloqué par les forces de l’ordre, il a finalement pu voter en fin de journée.
Alors que 32 millions d’électeurs congolais sont invités à se déplacer dans les bureaux de vote pour élire leurs président et députés lundi 28 novembre, de sérieux troubles ont provoqué la mort de plusieurs personnes dans les régions du Kasaï et du Katanga. Plusieurs bureaux de vote ont également été incendiés dans la ville de Kananga, fief de Tshisekedi. Le bilan des événements à la mi-journée.
Comment les jeunes Congolais vivent-ils les élections présidentielles et législatives en RDC ? Pour qui votent-ils ? Peuvent-ils exprimer publiquement leurs opinions sans prendre le risque de perdre leur job ? Que pensent-ils des violences politiques ? Éléments de réponses à Kinshasa avec les principaux intéressés.
Le climat délétère qui règne autour des élections présidentielle et législatives en RDC soulève de vives craintes de violences électorales. Une appréhension particulièrement palpable de l’autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville, où l’on craint un afflux massif de réfugiés. Reportage.
Les bureaux de vote pour les élections présidentielle et législatives ont ouvert leurs portes tôt ce matin en RDC. Les problèmes d’organisation s’ajoutent aux risques de violence électorale, au lendemain d’un nouveau face-à face musclé entre l’opposition d’Étienne Tshisekedi (UDPS) et le pouvoir de Joseph Kabila (PPRD).
L’opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle de lundi en République démocratique du Congo (RDC), a appelé ses partisans à un meeting dimanche à Kinshasa, malgré l’interdiction de toute manifestation politique après la fin officielle de la campagne.
La campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives de lundi en RD Congo s’est achevée samedi dans la violence et la confusion, tous les meetings ayant été interdits et alors que le principal candidat de l’opposition a été bloqué de longues heures par la police à l’aéroport de Kinshasa jusqu’à la nuit.
Des forces de police ont bloqué samedi après midi le convoi du candidat de l’opposition à la présidentielle de lundi en RD Congo, Etienne Tshisekedi, qui aller tenir un dernier meeting au centre ville, malgré l’interdiction officielle de tout rassemblement politique.
Tous les meetings sont interdits à Kinshasa au dernier jour de la campagne pour les élections présidentielle et législatives de lundi en RD Congo, a annoncé samedi à l’AFP le chef de la police de la capitale, le général Jean de Dieu Olek.
Tensions et déclarations enflammées. La violence s’est installée à Kinshasa à l’approche des élections présidentielle et législatives du 28 novembre en RDC. Voyage au cœur d’une ville où le visage du chef de l’État Joseph kabila est omniprésent… mais qui vibre pour l’opposition.
En RDC, les vedettes de la musique populaire, qui jouissent d’une grande influence auprès des Congolais, font partie intégrante des recettes de la séduction politique. Leur rôle de premier plan dans l’actuelle campagne électorale, entre « griottage » complaisant et allégeance mercantile, s’inscrit dans une longue histoire de cheminement en compagnie du pouvoir.