Engagé il y a plus de trente ans, le processus de décentralisation au sein du royaume a été entretenu et renforcé par la pratique de la gestion locale. Il met l’accent sur l’échelon communal et, désormais, sur la régionalisation.
Le Maroc, qui abrite déjà le siège de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique, s’apprête à accueillir la prochaine édition des journées panafricaines des collectivités locales.
L’urbaniste camerounais, secrétaire général de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), n’est jamais à court d’arguments pour rappeler le rôle central des villes.
Les collectivités locales avancent, sur tous les fronts. Cependant, les transferts financiers ne suivent pas les transferts de compétences. Ce qui limite, et souvent hypothèque, la mise en œuvre des plans de développement et des services urbains.
Tantôt vitrines économiques et culturelles, tantôt terreau d’inégalités et juxtaposition de taudis, dont l’expansion est des plus anarchiques, les agglomérations africaines parviendront-elles à maîtriser leur croissance ?