Gouvernance, développement, réconciliation, réformes… L’action de l’exécutif est scrutée par les Ivoiriens, avec l’élection présidentielle de 2020 en ligne de mire. Jeune Afrique fait le point.
Après six mois d’exercice conjoint entre le chef de l’État Alassane Dramane Ouattara, son vice-président Daniel Kablan Duncan et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, la distribution des rôles et des dossiers semble claire. Même si elle n’est pas sans réserver quelques surprises.
« Et maintenant, on partage ? » Il y a un an, bien avant les grèves des fonctionnaires et la fronde des militaires, Jeune Afrique s’interrogeait sur la capacité du gouvernement de Daniel Kablan Duncan à mieux répartir les fruits du réveil économique de l’éléphant ivoirien.
Ancien ministre des Droits de l’homme de Laurent Gbagbo, secrétaire général adjoint et porte-parole principal du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) depuis mars 2012, Joël N’Guessan, 61 ans, est réputé pour son franc-parler. Il livre son sentiment sur la situation sociopolitique, ainsi que ses aspirations pour le pays.
S’il reste bien ancré dans la majorité, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, en pleine réorganisation, compte désigner dès l’an prochain son candidat pour la présidentielle de 2020.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) compte désigner dès l’an prochain son candidat pour la présidentielle de 2020. Qui, parmi ses membres, serait susceptible d’obtenir l’investiture ? Jeune Afrique vous propose un rapide passage en revue.
En rangs serrés contre la révision constitutionnelle, dispersés lors des législatives, les leaders de l’opposition ivoirienne changent de stratégie. Objectif : enfin peser sur les débats.
Après avoir recueilli 9,29 % des suffrages lors de la présidentielle du 25 octobre 2015, Pascal Affi N’Guessan, 64 ans, se présente en rassembleur de l’opposition. Il explique à Jeune Afrique pourquoi, selon lui, le paysage politique est en train de se recomposer, et la carte que compte jouer le FPI.
Combien de fois ce concept lancé par le président Alassane Ouattara a été prononcé par les actuels dirigeants de la Côte d’Ivoire ? Une belle expression, sinon un slogan, qui brille autant par sa beauté littérale que par sa vacuité.
Si la Côte d’Ivoire continue d’accumuler les satisfecit dans presque tous les domaines qui déterminent la bonne marche d’une économie, sur le plan social, l’État doit faire plus et plus vite.
Vétusté des services, sous-effectifs, désorganisation… Malgré les réformes en cours, le système de santé accuse encore d’importants déficits financiers, techniques et humains.
Pendant que les multinationales lancent des projets de plantations XXL, pour améliorer les rendements, le marocain OCP analyse la fertilité des sols et forme des milliers de petits exploitants.