Les autorités congolaises ont annoncé ce jeudi la remise en liberté provisoire de l’ancien directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi, aux côtés de 33 autres personnes condamnées pour des « faits insurrectionnels » et « infractions politiques ». Eugène Diomi et Jean-Claude Muyambo, dont l’opposition réclamait la remise en liberté, restent en prison.
L’opposant doit-il rester à Bruxelles, au risque de voir sa popularité s’étioler, ou retourner au pays et peut-être mettre sa sécurité en danger ? Un choix cornélien, après vingt mois d’exil.
A la différence d’une partie de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi estime que la France « est engagée auprès des Congolais » et « veut l’avènement de la démocratie » en RDC.
Le Katanga, c’était le fief de Katumbi. Autrefois épicentre de la contestation, la province et son chef-lieu, Lubumbashi, ont été délibérément affaiblis.
L’opposant congolais était présent dans la capitale éthiopienne lors du 30e sommet de l’Union africaine. S’il ne figurait parmi aucune délégation officielle, il a cependant multiplié les rencontres, en catimini.
Dans une longue lettre parvenue ce mercredi au siège du G7 à Kinshasa, le député Dany Banza officialise le retrait de son parti du regroupement politique qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle à venir en RDC. Et en donne la raison.
Le Parti national pour la démocratie et le développement (PND) a indiqué mercredi sur Twitter que Khiller Mubambe, son représentant à Likasi, dans le sud de la RDC, a été enlevé la veille par des hommes en uniforme. L’entourage de ce proche de l’opposant Moïse Katumbi exige sa libération.
Quarante-huit heures après son arrivée à Kinshasa, Raphaël Katebe Katoto, le demi-frère de l’opposant Moïse Katumbi, a indiqué mardi à Jeune Afrique qu’il s’agissait cette fois-ci d’un retour définitif dans son pays. Pourquoi maintenant ?