Philippe Biyoya Makutu est professeur de sciences politiques à l’université de Kinshasa et à l’université de Lubumbashi. Pour lui, le but des partis politiques n’est pas d’apporter leur pierre à l’édifice du bien public mais d’accéder à des privilèges… D’où leur impopularité.
Alors que Kinshasa a accueilli, du 12 au 14 octobre, le 14e sommet de la Francophonie, l’écrivain congolais Lye M. Yoka évoque l’histoire de la langue de Molière en RDC.
Des centaines de chaînes de télé et de radio, autant de journaux. Tous soumis à une influence politique ou économique, et une seule petite poignée vraiment rentables… La presse congolaise se dit malade.
Avec le soutien du chef de l’État Joseph Kabila, malgré un naturel discret, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a imposé son style, sa méthode… et un programme qui ne laisse rien au hasard.
Entre leaders aux abonnés absents et élus exclus de leur formation, la partition que jouent les partis de l’opposition depuis les scrutins de novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC) s’avère de plus en plus difficile.