Déclencher un processus participatif pour changer le pays, c’est l’objectif de Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées. Une initiative qui se déclare apolitique, mais suscite bien des questions.
En réponse au mécontentement populaire, le président a promis une ouverture démocratique. Depuis, les consultations s’enchaînent, sur tous les fronts. Si certains les boycottent, la mobilisation, inédite, laisse espérer de réels changements.
Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), nous livre son opinion sur la réaction des autorités face à la grogne sociale qui sévit actuellement en Algérie.
Plus d’un millier d’acteurs associatifs, économiques et culturels ont participé aux premiers états généraux de la société civile. L’occasion pour celle-ci d’affirmer le rôle qu’elle compte jouer.
L’orchestre des révoltes arabes ne joue pas la même symphonie sous toutes les latitudes. Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Bahreïn, Yémen se sont embrasés comme des buissons d’épineux aspergés d’essence. Même le Maroc, qui a pourtant devancé les aspirations populaires, a dû affronter le vent de la contestation. Il existe cependant une exception, incongrue pour nombre d’observateurs qui auraient parié six mois de salaire sur l’explosion de cette présumée poudrière : l’Algérie.