Confrontée à des défis sanitaires majeurs, l’Afrique attire toujours plus d’investissements. Médicaments, formation, infrastructures…Les groupes privés jouent un rôle prépondérant dans le développement du secteur de la santé.
Les médecins sont une denrée trop rare sur le continent. Spécialisation des universités, émergence de facs privées, introduction de nouvelles pédagogies : le point sur les remèdes à cette carence.
Après des décennies d’investissements produisant peu ou pas d’effets, les structures internationales ont adopté une stratégie ciblée, fondée sur les besoins du terrain et des objectifs quantifiés. Et ça marche.
Quinze multinationales du Nord se partagent plus de la moitié des 600 milliards d’euros du marché mondial des médicaments. Mais l’arrivée massive des génériques, qui représentent déjà un volume d’affaires de 68 milliards d’euros (122 milliards prévus en 2015), a mis sur le devant de la scène de nouveaux acteurs.
L’Afrique a besoin d’au moins 550 000 lits supplémentaires d’ici à dix ans. Un marché porteur financé par des bailleurs ou sur les fonds propres des États.
À la tête d’une équipe de 100 scientifiques, le codécouvreur du VIH-2 jouit d’une renommée internationale. Dans son laboratoire, il travaille sans relâche à la lutte contre la pandémie.
Alors que grossistes et hôpitaux sont pourvus par des distributeurs fiables, les trafiquants ciblent tous azimuts, du pharmacien jusqu’au vendeur ambulant.
Si la prévention des pathologies liées à la vieillesse ne date pas d’hier, des problèmes demeurent : la gériatrie peine à s’imposer, tandis que l’hospitalisation à domicile n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Le changement des modes de vie a pour conséquence un coût sanitaire non négligeable. Il suffit pourtant de peu pour prévenir diabète, obésité ou hypertension artérielle.