Akhannouch, Bensalah, Lamrani, Zniber, Chaâbi… Dans la plupart des grands groupes familiaux du royaume, les enjeux de succession font l’objet de stratégies aussi discrètes que sensibles.
La transmission de la plupart des grands groupes familiaux du royaume, d’une génération à la suivante, constitue souvent un sujet sensible. Batailles fratricides, convoitise, méthodes de gouvernance inédites… Tour d’horizon des exemples les plus emblématiques.
Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.
Depuis le décès de Miloud Chaâbi, Ynna Holding est secoué par une bataille intestine qui fait craindre l’effondrement à l’un des héritiers. Pour éviter un tel risque, les familles Benjelloun, Kabbaj (SGTM) et Berrada Sounni ont d’ores et déjà pris les devants pour préparer leur succession.
Spécialiste en transmission des entreprises familiales, le président de BDO Maroc analyse pour Jeune Afrique la manière dont les grands patrons du royaume abordent la question de leur succession. Un sujet encore considéré comme sensible.