Qui peut se réjouir de l’élimination du chef d’Al-Qaïda ? Qui a toutes les raisons de redouter ses conséquences ? Qui ne sait trop sur quel pied danser ? Tour d’horizon.
Le chef d’Al-Qaïda entretenait avec les islamistes radicaux algériens des relations anciennes, mais peu suivies. Sa disparition ne devrait rien changer à leur stratégie. Mais porter un coup à leur légitimité.
Très populaire chez les musulmans au lendemain du 11 Septembre, le chef d’Al-Qaïda avait, au fil des années, beaucoup perdu de sa crédibilité. Une enquête d’un think-tank américain le confirme.
Après la mort d’Oussama Ben Laden, les pronostics se sont portés sur Ayman al-Zawahiri ou Anwar al-Awlaki pour sa succession à la tête d’Al-Qaïda. D’après certains médias l’organisation terroriste devra se contenter pour l’instant d’un chef intérimiaire, en la personne de l’Égyptien Saif al-Adel.
« They got him ! » Dans la nuit du 1er au 2 mai, le chef d’Al-Qaïda a été froidement exécuté par un commando de l’US Navy. Mais après l’élection de Barack Obama et le déclenchement des révolutions arabes, l’utopie sanglante qu’il symbolisait était, à bien des égards, déjà morte.