Le président de Guinée-Bissau a été tué par des militaires à Bissau, quelques heures après l’assassinat du chef d’état-major de l’armée, plongeant dans la confusion ce petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, déjà fragilisé par le narcotrafic.
Des tirs à l’arme automatique et des explosions de roquettes ont été entendus jusque tard dans la nuit dans la capitale bissau-guinéenne après l’annonce de la mort du chef d’état-major des forces armées suite à un attentat dimanche soir, ont rapporté des témoins.
Le Premier ministre bissau-guinéen Carlos Gomes Junior a réuni en urgence le gouvernement après l’attentat qui a coûté la vie au chef d’état-major de l’armée dimanche et créé une cellule de crise pour « suivre la situation », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.
Le chef d’état-major des forces armées de Guinée-Bissau a été tué, dimanche soir à Bissau, dans un attentat à la bombe contre le quartier général de l’armée, trois mois après une attaque nocturne contre la résidence du président de ce pays ouest-africain très instable.