L’opposition partage au moins une chose avec le président : la longévité. Par ailleurs, nombre de ses chefs de file, qui ont défié Idriss Déby Itno lors de précédents scrutins, travaillent avec lui dans l’actuel gouvernement d’ouverture.
En cinquante ans, le lac Tchad aurait perdu, selon certains, 90 % de sa superficie. Tandis que la communauté scientifique et les pays riverains se demandent s’il est nécessaire de le renflouer, pêcheurs et agriculteurs s’adaptent au rythme des crues et décrues.
Alors que de nouveaux champs pétroliers, exploités par une compagnie chinoise, doivent entrer en production en 2011, la polémique enfle quant à leur impact sur l’environnement et au manque de concertation avec la population locale.
Manne pétrolière et climat plus stable obligent, de nombreux projets et opportunités d’affaires émergent dans tous les secteurs, et, avec eux, de nouveaux partenaires.
Avec L’Or des rivières, publié en avril, l’auteur tchadien, qui vit en France, nous entraîne, par son écriture charnelle, incandescente et nostalgique, dans un retour à sa terre natale toujours plus personnel.
Le dirigeant de la société publique, qui est aussi président du Conseil national du patronat tchadien (CNPT), croit en l’avenir de la filière cotonnière. À condition que l’État investisse pour sauver l’appareil de production et redonner confiance aux cotonculteurs. Interview.