la Constitution promulguée le 4 mai a considérablement renforcé les pouvoirs du chef de l’État, plus que jamais présent sur tous les fronts pour convaincre et sortir le pays de la crise financière.
Désormais seul aux commandes, le président Idriss Déby Itno est confronté à un double défi : apaiser le front social et la grogne des fonctionnaires, tout en poursuivant une politique d’austérité budgétaire.
Saleh Kebzabo, chef de file de l’opposition, président de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), plaide pour une coalition de l’opposition aux prochaines législatives.
Dans la foulée du rééchelonnement de sa dette auprès de Glencore et de la remontée des cours du brut, l’État multiplie la mise en production de nouveaux gisements. Avec des perspectives encourageantes.
Si le ciel s’éclaircit pour le Tchad grâce aux aides internationales, le climat des affaires reste détestable, à tel point que les investisseurs privés traînent les pieds pour s’installer dans le pays.
Premier exportateur de bétail de la sous-région avec une viande réputée excellente, le pays mise sur l’ouverture d’abattoirs et d’unités de transformation pour doper la filière.
Avec la crise, jeux de hasard et paris en tous genres rencontrent un vif succès. Pourvoyeurs d’emplois, ils sont aussi une manne financière pour l’État.
La communauté internationale doit davantage se préoccuper des conséquences économiques, sociales et environnementales provoquées par la crise centrafricaine, afin de limiter son impact dans les régions tchadiennes.