Avec le retour des bailleurs de fonds et, depuis quelques mois, des investisseurs, le Togo relance timidement sa machine économique. Les signaux positifs se multiplient, mais l’impact de la conjoncture mondiale freine les efforts.
Né au Togo en 1945 et naturalisé français en 1975, ce binational a grandi en Bretagne, où il est devenu maire d’un petit bourg, puis secrétaire d’État à l’Intégration, député… Désormais, c’est au Togo qu’il veut servir ses concitoyens.
À l’approche de la présidentielle, le député et vice-président de l’Union des forces de changement (UFC), le parti de Gilchrist Olympio, explique pourquoi les deux principaux camps de l’opposition parlementaire ont décidé de faire front commun.
Le président Faure Gnassingbé a choisi de laisser les coudées franches à un homme au franc-parler. Nommé en septembre dernier, l’ancien directeur Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) concentre plus de pouvoirs qu’aucun de ses prédécesseurs à la primature.
Depuis son retour sur la scène internationale après quinze années d’embargo, le pays se porte mieux et commence à engager les réformes indispensables. Cependant, la crise économique internationale a fait revenir la morosité et, à sept mois de la présidentielle, les frictions politiques inquiètent.