Forte de son économie florissante et dopée par l’essor de sa classe moyenne, l’Afrique échange de plus en plus avec le reste du monde, essentiellement par voie maritime. Une aubaine pour les opérateurs, qui renforcent leurs lignes à destination du continent.
Le développement de Berbera, au Somaliland, permettrait à l’Éthiopie de diversifier ses débouchés maritimes. Mais, faute d’investisseur, le projet stagne.
Le port de Béjaïa devrait accueillir un nouveau terminal pétrolier. À Dakar, les employés de DP World sont en grève. En Tunisie, CTN et Grimaldi se disputent pour relier l’Italie.
De Tanger à Pointe-Noire, les projets portuaires ambitieux se sont multipliés ces dernières années. À la manoeuvre, les opérateurs privés concessionnaires des terminaux.
Le troisième armateur mondial se renforce sur le continent. Il souhaite être présent d’un bout à l’autre de la chaîne logistique pour desservir les pays qui n’ont pas d’accès à la mer.
Le premier transporteur mondial de conteneurs réduit la voilure en Asie, mais l’Afrique reste au coeur de la stratégie de développement d’AP Moller-Maersk.
Alors que les grands groupes mondiaux se bousculent au portillon, rencontre avec des dirigeants d’opérateurs portuaires bien décidés à profiter de l’embellie de la manutention sur le continent.