En l’espace d’une décennie, la plupart des terminaux du continent sont passés sous le contrôle d’opérateurs privés. Parmi ceux-ci, le français Bolloré s’est taillé la part du lion, notamment en Afrique de l’Ouest.
La part de l’Afrique dans le commerce mondial ne cesse d’augmenter, et les armateurs l’ont compris. Confrontés à la crise partout ailleurs (ou presque), ils intensifient leurs activités en direction du continent.
Malgré un échec à Abidjan, l’opérateur philippin ICTSI a bien l’intention d’étendre ses activités dans les ports africains au-delà de ses concessions malgache et nigériane.
L’Académie régionale des sciences et techniques de la mer forme l’élite de la marine marchande ouest-africaine. Après plusieurs années de flottement, l’institution ivoirienne revient au premier plan.
Idéalement situé, le port sec de Bobo-Dioulasso a permis au Burkina Faso d’attirer une partie du commerce régional. De quoi inspirer d’autres États du continent…
Le manutentionnaire belge Sea-Invest investit sur le terminal minéralier d’Abidjan et multiplie les partenariats avec des sociétés de l’hinterland. Objectif : exporter en masse les minerais ouest-africains.
Grève, suspension des importations de matières premières, insuffisances techniques structurelles… Le premier port commercial tunisien tente de sortir la tête de l’eau.
Détournements, kidnappings, demandes de rançon… De l’océan Indien au golfe de Guinée, les agressions se multiplient. Face à cette situation, des polices d’assurance spéciales se développent.
Le continent est plus que jamais dans le viseur de CMA CGM. Pour s’y imposer, l’armateur français noue des alliances avec ses concurrents en mer, sans négliger le versant terrestre.