Début janvier, alors que l’onde de choc tunisienne gagnait l’Algérie, des émeutes ont éclaté à travers le pays. Le président est resté silencieux mais le pouvoir a donné des gages sur les terrains économique et social.
Si tout a commencé à Sidi Bouzid, en Tunisie, la vague de mécontentement a également touché le pays voisin. Notamment le quartier de Bab el-Oued à Alger. Le pouvoir a rapidement réagi.
La révolution tunisienne a eu raison d’un régime en place depuis vingt-trois ans et que l’on croyait inamovible. Une chute devenue inéluctable devant l’ampleur de la colère populaire. Récit de journées historiques.