Écoles d’ingénieurs

Tunisie : l’école Esprit en quête de partenariats en Afrique de l’ouest

En pleine réflexion sur une stratégie de développement en Afrique francophone, l’école d’ingénieurs et de commerce tunisienne, co-fondée par Mohamed Naceur Ammar, annonce vouloir développer plusieurs partenariats d’échanges académiques avec des établissements d’enseignement supérieur ouest-africain.

Par - à Tunisie
Mis à jour le 17 avril 2018
l’école Esprit en Tunisie © Esprit/2018

Esprit/2018

En pleine réflexion sur une stratégie de développement en Afrique francophone, l’école d’ingénieurs et de commerce tunisienne, co-fondée par Mohamed Naceur Ammar, annonce vouloir développer plusieurs partenariats d’échanges académiques avec des établissements d’enseignement supérieur ouest-africain.

L’école d’ingénieurs et de commerce privée Esprit, implantée à Tunis depuis 2003, discute actuellement avec plusieurs établissements d’enseignement supérieurs d’Afrique de l’ouest en vue de développer des partenariats académiques. Son but à court terme est de faire connaître son école auprès des étudiants de la région pour les inciter à venir suivre un cursus de deuxième cycle à Tunis. Pour y parvenir, l’équipe d’Esprit vient de boucler une tournée au Cameroun où elle a présenté ses programmes à 900 étudiants.

Cameroun et Côte d’Ivoire

« Nous avons d’ores et déjà conclu un accord avec l’école d’informatique Esatic à Abidjan en Côte d’Ivoire. Nous sommes en train de finaliser celui avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouet-Boigny (INP-HP) de Yamoussoukro, et nous discutons également avec l’École nationale supérieure polytechnique (ENSP) de Yaoundé au Cameroun et l’Institut universitaire de technologie de Douala », confie Mohamed Naceur Ammar, co-fondateur et président d’Esprit.

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Échanges d’étudiants

Dans un premier temps, ces accords doivent concerner des échanges d’étudiants et de professeurs ainsi que la mise en place de double de diplômes. Mais Mohamed Naceur Ammar, qui confie réfléchir à une stratégie de développement en dehors de la Tunisie, « n’exclut pas » de développer un réseau d’écoles à plus long termes, en installant des campus locaux dans les pays d’Afrique subsaharienne intéressés.

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L’école tunisienne d’ingénieurs et de commerce possède déjà près d’une trentaine de partenariats académiques au Maghreb, en France et aux États-Unis. Elle revendique former 800 ingénieurs par an et dispense des formations en électromécanique, génie civil, numérique, gestion, management et entrepreneuriat.

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