À l’occasion de l’inauguration de ses nouveaux locaux situés au centre de Rabat, l’éditeur de logiciel RH et administratif Cegedim Maroc a annoncé le recrutement de 150 personnes en CDI d’ici 2019.
Dix ans après avoir posé ses valises au Maroc, l’éditeur de logiciel RH pour le secteur de la santé, Cegedim Maroc, filiale du groupe français éponyme créé en 1969, a voulu se rapprocher du centre-ville de Rabat. Les 150 employés qui se rendaient chaque jours sur le campus Technopolis de Salé, à vingt minutes en voiture de la capitale, sont désormais installés au sein de l’Arribat Center, un vaste complexe commercial achevé en 2016 dans le quartier d’Agdal. D’ici 2019, ils seront 300 en tout à profiter des locaux flambant neufs cette filiale.
Profils juniors
L’éditeur Cegedim Maroc, à ne pas confondre avec Cegedim Outsourcing, autre filiale du groupe présente à Rabat et spécialisée dans la sous-traitance de service IT pour les entreprises, souhaite effectivement doubler ses effectifs en recrutant majoritairement des ingénieurs d’étude et développement dans le langage Java back, front et full stack. Le reste des recrutements concerne des consultants fonctionnels et technico-fonctionnels.
Nous recherchons beaucoup de profils juniors que nous allons trouver directement dans les écoles et universités marocaines.
« Chez les développeurs nous recherchons beaucoup de profils juniors que nous allons trouver directement dans les écoles d’ingénieurs et universités marocaines », explique Fedoua Bouazzaoui, responsable RH de Cegedim Maroc. Les plus débutants peuvent espérer un salaire de 10 000 dirhams net par mois à 25 000 pour les managers expérimentés.
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Chasse aux jeunes talents
Comme tous les ans, entre octobre et décembre, l’entreprise fera le tour des écoles et universités pour informer et repérer ses prochains stagiaires. Parmi les établissements ciblés : les universités des sciences de Rabat et de Fès, les Ensa de Oujda et Rabat, ou encore les écoles privées comme l’Ensiie, l’IGA ou l’ltec : « Nous n’en prenons pas beaucoup. Nous en avions par exemple une dizaine en fin d’étude en 2017, et 80 % ont été recrutés en CDI à l’issue de cette expérience », souligne la responsable RH, qui ne cache pas ses difficultées à attirer des talents, du fait d’une concurrence rude. Au Maroc, les sociétés françaises qui n’hésitent pas à venir draguer les talents sur place pour les ramener dans l’Hexagone. « Nous essayons de nous différencier en proposant de bonnes conditions de travail dans des beaux locaux, une cafétéria bien équipée, des espaces de repos ou encore des avantages en matière de retraite et assurance complémentaire et des programmes de formation continue », insiste la RH. Pour les profils experts, Cegedim use des canaux classiques type annonces et sites carrières où 47 offres d’emploi sont actuellement disponibles en ligne : « Chez les profils seniors, nous recherchons des référents techniques avec une expérience solide sur les nouvelles technologies ».
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En 2017, nous avions une vingtaine stagiaires et 80 % ont été recrutés en CDI à l’issue de leur expérience.
Un recrutement lourd
Plutôt dense, le processus de recrutement est le même pour les stagiaires et les juniors : « Il prend la forme d’un assessment center, c’est-à-dire des entretiens de groupe où chacun se présente, parle de son projet professionnel et explique pourquoi il s’intéresse à telle ou telle technologie. À ce moment, nous identifions les candidats les plus intéressants. Ils passent ensuite plusieurs entretiens : un technique, composé de tests pour vérifier les compétences pratiques, un autre avec un manager puis un dernier avec le service RH », résume Fedoua Bouazzaoui. Avec 457 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, Cegedim n’est donc pas une entreprise qu’on intègre facilement.
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