Le conseil de la nation a adopté dimanche 13 mai le projet de loi sur l’apprentissage. Il va permettre à des étudiants de se former en entreprise pendant un à trois ans.
Le conseil de la nation algérienne a adopté dimanche 13 mai un projet de loi qui vient préciser les règles applicables en matière d’apprentissage. Ce dernier s’adresse à des candidats âgés de 15 à 35 ans maximum le jour de la signature du contrat. Ils pourront intégrer des entreprises publiques, des sociétés étrangères basées en Algérie ainsi que des entreprises publiques appartenant à l’Armée populaire nationale.
1. Des apprentis rémunérés
Lors de leur période d’apprentissage, qui pourra durer d’un an à trois ans selon la spécialité, les futurs apprentis auront désormais droits à une rémunération, à l’accès aux services de sécurité sociale et à une couverture sociale, ainsi qu’aux allocations familiales, à un congé maternité et au contrôle médical. Lors de leur période de formation, les apprentis auront également la possibilité de déposer des brevets.
2. Être recruté directement à la fin de la formation
Fort de cette expérience dans l’entreprise, ils n’auront pas besoin de s’inscrire aux services de recherche d’emploi s’ils veulent être recrutés ensuite par le même employeur.
3. Contrôle et suivi
Pour s’assurer que ses conditions sont bien respectées, la loi prévoit la création d’un corps d’inspecteurs spécialisés qui aura pour objectif de mettre en place un système de suivi et d’évaluation technique et pédagogique.
Parallèlement, une base de données des employeurs et maîtres d’apprentissage sera développées par les chambres de commerce et d’industrie des wilayas des régions, ainsi qu’au niveau national.
4. Les personnes handicapées n’y ont pas accès
Sans vraiment expliquer pourquoi, la loi précise que les personnes en situation de handicap physique ne peuvent avoir accès à l’apprentissage.
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