Le réseau d’écoles panafricain Honoris United Universities vient de signer un partenariat avec l’ESCP Europe afin que ses étudiants puissent candidater aux programmes de l’école de commerce française.
L’école de commerce française ESCP Europe vient de signer un accord avec le réseau d’écoles africaines Honoris United Universities, propriété du fonds d’investissement britannique Actis. L’établissement français, qui compte des campus à Berlin, Londres, Madrid, Turin et Varsovie et veut se développer sur les autres continents tout en attirant des talents étrangers, va ainsi élargir sa présence dans l’enseignement supérieur en Afrique.
Trois accords bilatéraux
« L’opportunité s’est présenté par notre rapprochement avec l’Université Centrale de Tunis qui nous a fait connaître le réseau Honoris », confie Pascal Onraed, responsable des partenariats internationaux à l’ESCP Europe. Résultat, « un accord global a été signé entre le groupe Honoris et l’ESCP Europe qui pose les premiers jalons de la collaboration. En parallèle, trois autres accords bilatéraux ont été conclu directement entre l’école française et l’Université Centrale de Tunis ainsi que les marocaines Mundiapolis et l’Emsi », détaille Laura Kakon, directrice marketing d’Honoris United Universities. À terme, l’ESCP devrait poursuive les rapprochements avec les 8 institutions membres du réseau.
Accès aux diplômes de l’ESCP
Dans un premier temps, le partenariat prévoit que les étudiants des établissements du réseau Honoris puissent accéder aux masters spécialisés, au programme grandes écoles, au MBA et aux formations executive. « Après les cursus au sein du réseau, les plus doués de nos 27 000 étudiants pourront candidater à l’ESCP pour une formation complémentaire. Nous les aiderons sous forme de bourses d’études ou d’aide financière afin qu’ils puissent partir étudier en France », explique la dirigeante. Si l’école applique les mêmes critères de sélection que pour les étudiants européens, quelques ajustement sont parfois possible, concernant le coût des formations ou des stages de renforcement en langue.
Les étudiants porteurs de projets auront également accès à la Blue factory, l’incubateur de l’ESCP qui soutient le développement de start-up. « C’est aussi l’occasion pour eux de travailler ensemble sur des projets concrets », note Pascal Onraed. L’équipe pédagogique profitera elle aussi du partenariat sous forme de visites et d’échanges de bonnes pratiques entre professeurs et chercheurs. L’ESCP est d’ailleurs actuellement en train d’apporter un soutien à l’Université Centrale de Tunis en vue de la préparation d’un dossier pour l’accréditation internationale de l’European Quality Improvement System (Equis).